Le projet Aristote, mené par Google, a mis en lumière un ingrédient essentiel (et souvent sous-estimé) de la réussite collective : la sécurité psychologique.
Mais au fond, de quoi s’agit-il vraiment ? Pourquoi est-ce si puissant ? Et surtout, comment l’installer durablement dans une organisation ?
Tu es au bon endroit pour le découvrir.
En quoi le projet Aristote met‑il en lumière l’importance de la sécurité psychologique ?
En 2012, Google décide de jouer les chercheurs : lancement du fameux projet Aristote, pour élucider la grande question : “qu’est‑ce qui fait qu’une équipe cartonne ?” Résultat ? Surprise : ce n’est ni le génie individuel, ni les process ultra‑carrés… mais bien la sécurité psychologique.
Oui, tu as bien lu. Les équipes où l’on peut dire « je ne sais pas », « je me suis planté·e », ou « et si je proposais ça ? » sans avoir peur d’être jugé·e… Ce sont elles qui explosent les compteurs. 🎯
Qu’est‑ce que la sécurité psychologique, concrètement ?
La sécurité psychologique, c’est ce petit‑grand truc invisible qui change tout : c’est le sentiment d’être libre d’être soi‑même, même quand on est pas parfait·e, sans risquer de se faire virer d’une idée ou de la salle de réunion.
Concrètement :
tu peux poser la question « bête » sans rougir ;
tu peux admettre une erreur, et qu’on te dise « merci d’avoir parlé » plutôt que « t’es nul·le » ;
tu peux proposer une idée qui sort du lot, et recevoir un « cool » plutôt qu’un « passons à autre chose ».
Bref, c’est là que la magie collective opère.
Que permet la sécurité psychologique dans une équipe ?
Quand la sécurité psychologique est au rendez‑vous, bam : les équipes se transforment. Et les chiffres parlent :
➕ 76 % de productivité
➕ 44 % d’innovation
➕ 31 % de partage d’idées
➕ 47 % de fidélisation
➕ 40 % de revenus
✌️ Jusqu’à 3,6 fois plus d’engagement
C’est pas juste de la com’, c’est du concret : des équipes qui respirent, qui osent, qui s’engagent et qui font bouger les lignes.
Comment développer la sécurité psychologique dans une organisation ?
Chez SYNUP, on ne se contente pas de le dire : on le fait vivre ! On accompagne les structures publiques et privées pas à pas dans une transformation qui ne se fait pas du jour au lendemain, mais qui construit une fondation solide : la sécurité psychologique, fondement de la confiance. Et la confiance, c’est la porte ouverte à la prise d’initiative, à la responsabilisation, à la coopération authentique.
Notre approche ? Un coaching d’organisation complet :
on travaille d’abord avec la direction parce qu’il s’agit à la fois d’être exemplaire mais aussi de savoir de quoi on parle et ça, on ne peut le savoir que lorsqu’on le vit vraiment en équipe ;
et ensuite on voit ensemble comment on travaille avec les équipes en fonction de la culture, de l’historique, des enjeux des différents services etc.
Résultat ? Non seulement les équipes tiennent mieux dans un monde imprévisible, mais elles deviennent agiles, inventives et engagées.
Et parfois, il y a ces moments qui donnent des frissons…
J’aimerais te partager quelque chose de plus personnel.
Il y a ces moments, en séance, où tout bascule. Où un collaborateur laisse tomber le masque. Comme ce directeur financier d’une grande filiale en France. Il explique qu’il ne veut pas aller à la réunion des DAF du groupe : “pas le temps, mes équipes ont besoin de moi, etc.”. Classique.
Mais quelques minutes plus tard, il dit tout bas :
“En fait… je n’ai pas envie d’y aller parce que j’ai honte des résultats que je vais présenter.”
Et là, ça me donne des frissons.
Parce que c’est ce genre de choses que l’on garde pour soi, toute la journée, toute la semaine. Ces non-dits qu’on traîne comme des boulets, qui parasitent nos décisions, notre concentration, notre énergie.
Quand ça sort, c’est comme si tout devenait plus léger, plus fluide. Les relations changent. Il n’y a plus besoin de se demander “est-ce que je peux dire ça ?”, on peut juste être soi, au service du collectif.
C’est ça, la transformation d’une culture managériale.
Et c’est ça, la vraie puissance de la sécurité psychologique.